La faune et la flore du Kenya sont uniques au monde. C‘est l’une des faunes les plus diversifiées de la planète qui attirait, avant la pandémie, plus de deux millions de visiteurs par an. Il n’est donc pas étonnant que ce pays d’Afrique de l’Est œuvre activement à la protection de ses espèces, dont les légendaires "Big Five“.
Les politiques, notamment dans la lutte contre le braconnage, démontrent de bons résultats, comme le confirme le premier recensement de la faune, qui vient d’être publié (consulter le rapport en suivant ce lien).
Par ailleurs, une autre mesure visant à protéger les éléphants du Kenya sera mise en place lors du Magical Kenya Tembo Naming Festival le 9 octobre prochain. Avec un don minimum, les amoureux de la faune sauvage peuvent devenir les parrains de 27 éléphants du parc national d’Amboseli.
Alors que les parcs nationaux et les réserves du Kenya connaissaient une période plus calme en raison de la pandémie de Coronavirus, le Kenya Wildlife Service (KWS) en a profité pour effectuer le premier recensement national de 35 espèces de la faune sauvage.
Le Kenya abrite donc quelques 2589 lions, 897 rhinocéros noirs et 34240 girafes des trois espèces. L’enquête donne des raisons d’espérer, comme le montre également le nombre d’éléphants. Le Kenya abrite 36280 pachydermes et cette population de "tembo", éléphant en swahili, affiche ainsi une augmentation de 12% par rapport à 2014, année où les infractions à la législation sur la chasse avaient atteint un pic.
Le 9 octobre : "Save the Tembo" – „Sauvegarder l’éléphant“
Afin de protéger ces animaux charismatiques, le ministère kenyan du tourisme et de la faune sauvage célèbre la toute première édition du Magical Kenya Tembo Naming Festival. Dans le cadre de cette initiative, les entreprises et les particuliers peuvent baptiser l‘un des 27 éléphants sélectionnés dans le parc national d’Amboseli contre un don de 5000 USD minimum : 21 nouveaux-nés, deux "Big Tuskers" (éléphants aux défenses particulièrement impressionnantes) et deux duos de jumeaux. Les éléphanteaux jumeaux sont d’ailleurs une rareté absolue, la dernière observation remontant à 1980.
Les personnes prêtes à faire un don peuvent non seulement espérer avoir le privilège de baptiser "leur" pachyderme, mais auront également la possibilité de participer à la cérémonie de baptême dans le parc national d’Amboseli, de bénéficier d’un accès à la réserve pendant un an, de figurer sur les supports de communication du KWS et de recevoir un certificat nominatif et une fiche descriptive contenant toutes les informations sur leur filleul à quatre pattes.
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Un objectif ambitieux
Bien entendu, cette initiative est ouverte à tous les donateurs, la pandémie ayant diminué les revenus et donc les financements pour les gardes-chasses et leurs équipements. L’argent récolté grâce à cette campagne sera également investi dans l’éducation, l’achat ou l’installation de colliers GPS pour localiser les animaux, ou encore la construction de clôtures électriques pour prévenir les conflits entre humains et animaux. C’est pourquoi Najib Balala, Secrétaire du Cabinet pour le tourisme et la faune sauvage, s’est fixé un objectif ambitieux : collecter 100 millions de shillings kényans, soit l’équivalent de près de 77000 euros, pour la conservation des éléphants : "La conservation de nos ressources fauniques est essentielle pour que les générations futures puissent profiter du patrimoine du Kenya, de ses ressources naturelles et des espèces incroyables qui y vivent."
Najib Balala indique également que le premier Magical Kenya Tembo Naming Festival dans le parc national d’Amboseli sera suivi d’autres cérémonies de baptême dans d’autres zones protégées du Kenya : #SaveTheTembo.
Pour de plus amples informations sur le Kenya : www.magicalkenya.com et Kenya Tourisme Board.